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Faire de la colocation dans sa résidence principale

Sous certaines conditions, les recettes locatives peuvent être exonérées d'impôt. Mais est-ce une bonne idée ?

Pour augmenter vos revenus et arrondir vos fins de mois, vous pouvez mettre en location une ou plusieurs pièces de votre résidence principale dont vous ne vous servez pas. Par exemple, vos enfants ont quitté la maison et vous vous retrouvez avec plusieurs chambres vides. Il pourrait être tentant de sous-louer ces pièces inoccupées et ainsi transformer votre résidence principale en lieu de colocation.

Savez-vous qu'il est possible d'éviter à vos nouvelles recettes locatives de se voir taxer ?! Pour bénéficier de cette exonération d'impôt , plusieurs conditions doivent être respectées cumulativement :

  • Le logement doit rester votre résidence principale . Vous devez donc réduire le nombre de pièces que vous occupez personnellement.
  • Les pièces louées doivent constituer la résidence principale des locataires (ou temporaire pour un travailleur saisonnier).
  • Les pièces louées doivent être d'une surface minimum de 9 m² avec une hauteur sous plafond de 2,20 m.
  • Vos locataires doivent avoir accès à un sanitaire, à une cuisine, à une salle de bains, ainsi qu’aux besoins d’usage (eau, électricité, chauffage, ...).
  • Enfin, le loyers doivent être fixés dans des limites raisonnables. Pour 2019, le loyer hors charges annuel ne doit pas dépasser 187€ par m² en Île-de-France et 138€ dans les autres régions.
Exemple, vous décidez de louer une chambre de 15 m² dans votre appartement niçois, pour ne pas payer d'impôt sur vos recettes locatives, le loyer mensuel hors charges de cette chambre ne doit pas dépasser (138 x 15) / 12 = 172,50€.

Autant dire que ce n'est pas une option économiquement intéressante si l'on considère qu'une chambre en colocation à Nice va se louer entre 500 et 600€ par mois et que les recettes locatives seront faiblement imposées (voire pas du tout pendant plusieurs années) grâce au statut de Loueur Meublé.

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